La Transylvanie nocturne
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Les loups ne dorment jamais ...
 
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 "La Patrouille" de ferrago

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Guilux
Lycan Timide
Guilux


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MessageSujet: "La Patrouille" de ferrago   "La Patrouille" de ferrago Icon_minitimeSam 17 Mar - 16:14

Le jour s'était levé sur la côte ouest de Mousseray. La forêt légendaire brillait sous les rayons du soleil. Ses rayons traversaient les arbres tel un serpent d'éclair blanc. Les ombres s'envolaient peu a peu, et bientôt quittèrent le centre de la foret là ou se tenait la légendaire abbaye de Rougemuraille. La battisse de grés rouge construite il y a plusieurs siècles, dormait encore lorsque un des rayons atteint le clocher de l'abbaye. Alors comme par magie, les deux cloches commencèrent a sonner, réveillant par leurs doux timbres les habitants de la foret et ceux de l'abbaye protectrice.
Si l'abbaye avait toujours était la gardienne de la foret de Mousseray, l'abbaye avait pourtant elle aussi un protecteur qui depuis sa création la protégeait des attaques pirates de l'Ouest.



Eliot, le jeune lièvre, venait de se réveiller, l'odeur d'un feu qu'on venait d'éteindre brusquement s'engouffra dans ses narines et lui fit frémir les moustaches ! Il ouvrit les yeux et aperçut ses compagnons qui préparaient leurs affaires pour le départ. Il regarda machinalement vers le nord comme il le faisait depuis 4 jours. Au loin un immense volcan éteint était surmonté d'une flamme, puissante et constante. Comme soulagé de voir cette flamme, il repensa a la légende de la montagne. La Montagne de Salamandastron, la montagne du Lézard cracheur de feu, une fable mise en place pour effrayer les ennemis. En vérité la montagne n'était pas gardé par un dragon, non mais par son seigneur blaireau et par une centaine de lièvres. Des guerriers de la légendaire patrouille des coureurs de fond. Les lièvres étaient les meilleurs soldats de l'ouest et leur talents de combattant étaient autant réputés que leur fort appétit.


Eliot se leva difficilement en se rappelant leur mission : il y a 4 jours, des vermines avaient tentés de pénétrer dans la montagne en tuant une jeune hase. Apres leur fuite, le seigneur blaireau avait lancé sur leurs traces une petite patrouille comprenant bien qu'il pouvait s’agir d'un piège et ne voulant pas dégarnir sa forteresse. Le colonel Brin d'herbe ordonna le départ, depuis qu'ils étaient partis, cette nuit de repos avait été la première, cela faisait 4 jours qu'ils couraient a travers les dunes et Eliot s'étonnait de ne pas être encore tombé sur l'ennemi. On voyait également que le sergent Coupdmatraque et les trois autres lièvres étaient inquiets, ils étaient tous expérimentés et pour Eliot, c'était sa première mission a risque. Eliot fut d'autant plus troublé lorsque le sergent lui dit que cette fois ci ils ne mangeraient pas pendant la poursuite, pour qu'un lièvre refuse de prendre son petit déjeuner, c'était que le danger était vraiment réel.


La course reprit pendant une heure puis s'interrompit, Fregoli la mouche, sorti une flèche et la mit a son arc pendant que la pisteuse Tifoune vérifiait les empreintes, la hase parut perplexe et fit son rapport au colonel. A cet endroit, les vermines avaient ralentis l'allure, les lièvres lancèrent des regards lourds de menace et le dernier des lièvres, Vamog arma lui aussi son arc. La poursuite repris, et s'interrompit a deux autres reprises, toujours en silence. Puis quelques dunes plus loin, ils tombèrent sur le corps d'une fouine. Fregoli et Vamog se postèrent a quelque mètres de Tifoune qui analysait les empreintes. Quant au colonel, il ordonna au sergent d'aller se poster en haut de la dune la plus proche. Eliot quant a lui sortit sa fronde et se plaça près du colonel.


De l'autre coté de la dune, Pestiférus le renard et Tsarmina la belette se préparait a lancer l'attaque. Il avait sous leurs ordres 16 vermines prêtes a l'assaut. Malgré la furtivité du sergent Coupdmatraque, ils savaient qu'un lièvre gravissait la dune pour explorer les environs et ils ne contaient pas le laisser faire. Pestiferus plongea son regard noire dans celui de la belette et celle ci se releva avec 4 autres rats ....


Coupdmatraque vit les 5 arcs se bandaient, et eu juste le temps de sonner l'alerte avant que ceux ci tirent. Il réussit a éviter 2 des flèches mais les deux autres vinrent se figer dans sa patte et sa hanche droite. Tsarmina, plus instinctive avait attendu que le lièvre soit blessé avant de tirer, elle visa le cœur et le sergent s'effondra sans bruit dans le sable.
Une intuition ordonna a Tsarmina de se plaquer par terre, quant une pierre siffla a ces oreilles. Les autres archers eurent moins de chance, un des rats tomba le cœur transpercé d'une flèche, un autre tenant une flèche figé dans le bas ventre, et un troisième étendu, un caillou lui ayant brisé le crane. Pestiférus, lança un regard mortel a la belette et chargea avec ses autres guerriers.


Le colonel tenant sa fronde de nouveau chargée, ordonna le second tir lorsque la totalité des vermines eurent dépassés le corps du sergent. Fregoli et Vamog tirèrent de nouveau sur des rats, Tifoune imita son officier et la lâcha une pierre sur un furet, mais pour Eliot, il était trop terrorisé par la situation et avait lâché sa fronde depuis le début du combat.
Tandis que les ennemis dévalaient la pente, les quatre visés par la patrouille s'effondrèrent.


Pestiferus savait que les lièvres n'auraient plus le temps de tirer alors il se dirigea vers une hase lâchant son arc et tirant un cimeterre. Tsarmina et l'archer qui avaient pris un peu de retard se dirigèrent vers celui qui paraissait le plus faible, un levraut qui avait tiré une dague sous la panique. Tifoune lança son javelot mais le renard visé l'évita mais ne put éviter le second lancé par le colonel Brin d'herbe qui le tua en pleine course.


Le choc fut brutal, un des rats ne parvint pas a s'arrêter et se transperça sur le sabre du colonel. Fregoli reçu l'attaque de Pestiferus de plein fouet et le duel s'engagea entre le cimeterre et l'épée. Vamog trancha la gorge d'un furet et se lança contre un rat et une belette. Tifoune fut attaqué par les deux fouines du groupe. Quant a Eliot, il voyait le rat et la belette se rapprochait de plus en plus et tous ces amis ne pouvaient l'aider, il voulut prendre la fuite mais se heurta a Brin d'herbe qui le protégea de son corps. Le rat se jeta sur le vieux lièvre qui évita l'attaque et le désarma du même coup. Le rat, trébuchant tomba sur Eliot. Tsarmina engagea le duel contre le colonel pendant que Tifoune blessait a mort une des fouines et que Vamog se débarrassait d'une belette.


Elioth se tira difficilement du corps sans vie du rat, et se rendit compte que celui ci s'était transpercé sur sa dague. Il regarda autour de lui et parut terrorisé : Brin d'herbe et Tsarmina se battait comme des lions. Tifoune blessé au flanc se battait au corps a corps avec une fouine. Vamog, une oreille en moins finissais d'étrangler le dernier rat. Le regard d'Eliot se déplaça et chercha Fregoli et lorsqu'il la trouva, le levraut eut un sursaut. La hase agonisait sous le regard du renard souriant et fixant de son regard maléfique le jeune lièvre.


Vamog s'aperçut de la situation, lâcha le rat mort et se jeta sur Pestiferus. La lutte fut terrible, les attaques pleuvaient, le métal criait sous les coups. Vamog, pleurant la mort de son amie, montrait sa haine en hurlant comme un sauvage et alors que sa lame transperça le renard, il reçut lui aussi un coup de la vermine. Il s'effondra sous la douleur et vit le renard levant son épée dans un dernier effort. Il voyait sa mort approché, ferma les yeux et se rappela l'honneur de la patrouille. Il ne pouvait mourir les yeux fermés tel un faible, il décida de faire honneur aux siens et rouvrit les yeux. L'image qu'il vit fut celui du renard transpercé d'une flèche qui comprenait que tout était finis. Tandis que le corps du chef s'effondrais, il vit Eliot qui débandait l'arc prit au rat qui voulait le tuer. Un regard de remerciement l'envahit et il se releva avec l'aide de Tifoune qui était venu a bout de la dernière fouine. Brin d'herbe essuya le sang qui coulait de sa lame sur le corps de Tsarmina et regarda ce qui restait de sa patrouille.


Le regard de Vamog était remplis de larmes mais il vit tout de même le danger arrivait, et il montra la dune voisine du doigt. Tous les regards se tournèrent vers l'endroit en question et ils virent tous qu'une multitude de vermines se lançait vers eux. Eliot comprit que le contingent qu'ils avaient affrontés n'étaient que les éclaireurs d'une plus grande troupe. Tandis que les quatre survivants, oubliant leurs blessures se préparaient au combat, voyant les vermines a une centaine de mètres, ils entendirent un terrible cri de guerre, un cri qui ne leur était pas inconnu ..............
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Guilux
Lycan Timide
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MessageSujet: Re: "La Patrouille" de ferrago   "La Patrouille" de ferrago Icon_minitimeSam 17 Mar - 16:16

- ioulaliiiiiiiiiie ! C'est la mort que le vent apporte ! ioulaliiiiiiiiie !
Eliot se retourna avec ses amis et regarda la crête opposé !
- Il y a des lièvres sur la crête, des centaines de lièvres ! ioulaliiiiiiiie !


ferrago l'assassin, portait son armure hérissée de pointes et sa masse d'arme levée au dessus de sa tête.
Pendant ses quatre jours, le seigneur blaireau avait rassemblé les lièvres de la patrouille des coureurs de fond mais également ses avant-postes et les tribus avoisinantes sous son commandement. Il les avait armé et fait marcher sur les traces de ses éclaireurs. Il frémit de plaisir en voyant la foule d'ennemi approcher, il savait que sa stratégie était sans faille. L'ennemi avait entendu le cri de guerre de Salamandastron mais ne pouvait voir les lièvres. En effet, ferrago s'était placé de façon a ce que l'ennemi ait le soleil contre lui et les vents a son désavantage. Il sentit la soif de sang monter en lui, il entendait ses ancêtres l'encourager pour ce combat, et machinalement il baissa sa masse, faisant appliquer ses ordres.


Le général Becdacier était inquiet, Le puissant rat de mer courait a coté de ses soldats et ne comprenait pas d'ou sortait ce cri, le soleil était positionné exactement au dessus de la crête vers laquelle il se dirigeait, il voyait juste quatre lièvres ramassant leurs epées et criant d'exaltation. Quant soudain, il entendit un sifflement dans l'air, il comprit ce qui se passa, il se protégea de son bouclier et ordonna a ses hommes d'en faire autant mais il était trop tard. Les deux premiers rangs de vermines s'effondrèrent transpercé par des centaines de flèches. La colonne s'immobilisa en se protégeant des projectiles, Becdacier enrageait, il n'était plus qu'a cent mètres des quatre lièvres et il ne pouvait bouger, lui et les deux milles guerriers qu'il commandait. Petit a petit, les tirs s'arrêtaient, pourquoi cessait t'il de tirer ? Becdacier risqua un regard et se mit a terre comprenant le danger, une volée de carreau transpercèrent les boucliers et brisèrent le mur. Becdacier fout de rage sonna la charge.


Les lièvres lâchèrent leurs arbalètes, saisirent leurs lances, leurs boucliers et chargèrent entraînés par leur cri de guerre.
L'ennemi était déjà en bas de la crête, ferrago sourit, tout ce passait comme il le voulait, il fit un signe de la patte et les lièvres jetèrent leurs lances dans la mêlée avant de tirer leurs épées.


Le choc fut brutal, pendant un moment Eliot crut mourir jusqu'a ce que la ligne des lièvres le dépassa. Lui et ses quatre compagnons étaient a terre, ils étaient tous blessé et un officier arborant une armure rouge, leur amena des cottes de mailles pour les protéger.

Les lièvres étaient des soldats nés, leur tactique était imparable : ils tuaient, avançaient, se protégeaient tout en maintenant la ligne. Leur stratégie marcha pendant quelques minutes jusqu'a ce que Becdacier donna ses ordres, il était lui aussi un guerrier expérimenté et avait souvent combattu des lièvres, il savait que chaque lièvres était aussi fort que 5 de ces soldats pourtant il savait que les 300 ennemis ne tiendrais plus longtemps. L'effet de surprise était passé et la ligne des lièvres commençaient a se briser, moins nombreux, les flancs étaient a sa merci. ferrago comprit ce qui allait se passer, il était rester a l'arrière avec une demi-douzaine d'officier, il se retourna et regarda au loin vers les collines en souriant puis il leur donna ses ordres et fonça vers le flanc droit.


Gormad le furet était le second de Becdacier, lui et ses hommes bien que ses pertes soient énormes avaient enfoncé le flanc droit, il regarda vers le centre et vit la ligne de combat oscillait comme un serpent, il sourit et se retourna. La dernière chose qu'il vit fut un blaireau adulte dépassant en taille les oreilles des lièvres lui fonçaient dessus.
Lorsqu'il vit ferrago se lançait dans la bataille, le capitaine perigord ordonna aux lièvres du flanc droit de se replier vers le centre. Les lièvres ne comprirent pas mais obéir. Perigord se battaient depuis si longtemps qu'il avait connu le père de ferrago, comme la plupart des seigneurs blaireaux avant leur mort, il était de coutume que lorsqu'ils voyaient leurs lièvres massacrés, la soif de sang les saisissaient et mieux valait ne pas être sur leur route a ce moment la.


A présent la ligne avait changé de position, elle était perpendiculaire a la crête. Le flanc gauche avait cédé tandis qu'au centre, la bataille faisait rage. Damog qui n'avait plus de flèches se trouvait derrière la ligne avec les blessés, il regarda la ligne qui reculait puis se retourna et vit a l'emplacement de l'ancien flanc droit, ferrago l'assassin se battant contre plusieurs dizaines d'ennemis. Les rats et autres vermines étaient de faible taille par rapport a lui. Il était transpercé en une douzaine d'endroits pourtant la soif de sang lui faisait oublier la douleur. Tuer, tuer, c'était son seul but.... D'une patte, il tenait sa masse, couverte de sang et de l'autre, une pique qui tenait les ennemis a distance.


La ligne reculait encore, Eliot n'arrivait plus a tenir son épée tellement les chocs blessaient ses pattes. Il protégeait le corps de Brin d'herbe, inconscient mais encore en vie. Il analysa la situation, plus de la moitié des lièvres avaient péris ou n'étaient plus en état de se battre. A chaque fois qu'ils tuaient un rat, dix autres arrivaient mais a chaque fois qu'un lièvre tombait, c'était un combattant en moins pour tenir. Tenir, tenir, combien de temps tiendrait t'il encore ? Il y avait encore près d'un millier d'ennemis et leur moral ne cessait d'augmenter. La fin était proche, le seigneur ferrago se battait au loin et la plupart des officiers, toujours en première ligne avaient péris, plus personne ne commandait la patrouille des coureurs de fond qui pourtant continuer de tenir sans reculer. Malgré son jeune age, Eliot connaissait tout de l'histoire de Salamandastron, et il savait que jamais un lièvre n'avait fui ou ne s'était rendu, il pleura car il savait que le destin de son peuple s'achèverait ici, la ou tout espoir avait disparu.


Becdacier savait qu'il avait gagner, même si ses soldats mouraient par dizaines, il savait que les lièvres se battaient avec l'énergie du désespoir et il les voyait tomber un a un.
Il ricana mais pas assez fort pour ne pas entendre le cor d'alarme lancé au bord de la crête. Il regarda dans cette direction, la bataille avait quelque peu cesser sous cette alerte. Puis il regarda vers le haut et son sourire s'effaça.


Une foule d'écureuils, de souris, de loutres, d'hérissons et de musaraignes se tenaient en rang et contemplaient la bataille. Becdacier prit peur, il avait déjà eu affaire a eux quelques mois auparavant, c'est d'ailleurs pour ca que lui et sa horde s'était dirigé vers la cote. Les guerriers de Mousseray l'avaient suivis. La horde s'agita sachant qu'elle avait été déjà battu par cette armée. Et la panique s'installa dans les rangs.


Un cri de guerre s'éleva dans les airs : Rougemuraiiiiiiiiille ! et une volée de flèches transperça la vermine. Eliot comprit que le vent avait tourné et décida de prendre les choses en main. ioulaliiiiiiie !!!! L'armée des lièvres enfonça dans un dernier effort le mur de rats, belettes, furets, fouines, martres, renards et autres vermines. Bientôt rejoint par les hérissons il avançait en massacrant la vermine. Les écureuils restaient au sommet de la crête et laisser pleuvoir une foule de projectile sur l'armée ennemi. Les musaraignes qui dégringolaient de la crête évitèrent les lances ennemis en glissant dessous grâce a leur petite taille, et tranchèrent les gorges des lanciers. Les loutres, elles avaient faits totalement le tour et lançaient une volée de pierre sur le flanc des ennemis. Quant aux souris, menées par le champion de Rougemuraille arborant son armure, son bouclier et sa terrible lame connu sous le nom de " tue la vermine" prit l'ennemi a revers et l'empêcha de fuir.


Le combat redoubla d'ardeur grâce au renfort mais malgré cela les combattants de Mousseray et de Salamandastron étaient toujours nettement moins nombreux !
La bataille fit rage encore pendant une heure, puis le calme s'installa seulement troublé par les gémissements des centaines de blessés.
Becdacier ricanait de plaisir, il regarda autour de lui, le sol était jonché de morts et de blessés de toute espèce. Ah ah, il n'avait jamais connu un combat aussi exceptionnelle. Il regarda en haut de la crête, plus personne ne s'y tenait, juste quelques cadavres d'écureuils et des centaines d'arcs abandonnés.
Les lâches pensa t'il en voyant au loin, les quelques soldats survivants qui s'enfuyaient.

Il fit un dernier pas puis le mur de lances qui l'entouraient se referma sous les ordres d'un écureuil. Les survivants n'avaient pas poursuivis les quelques vermines échappés, ils s'occupaient de leurs blessés. Marteo, le champion de rougemuraille, se déplaçait a travers les cadavres, reconnaissant ses amis morts pour la liberté. Puis ses pas l'amenèrent jusqu'a un regroupement. Des dizaines de lièvres entouraient Eliot qui se tenait au coté de ferrago l'assassin.

Le seigneur Blaireau avait rendu l'ame mais pourtant les morts de vermines qui l'entouraient montrés bien qu'aucun n'avaient pu s'échapper. Le chevalier de Rougemuraille, regarda une dernière fois son ami d'enfance, le seigneur ferrago qui juste qu'au bout avait défendu sa montagne et son peuple. Marteo pensa a Rougemuraille et aux nombreux habitants de Mousseray qui ne la reverrai plus. Il ne les enviait pas d'être mort mais espérait qu'il mourrait un jour en défendant son pays tel que l'avait fait ferrago l'assassin, seigneur blaireau de Salamandastron, la légendaire montagne de feu et commandant de la célèbre patrouille des lièvres des coureurs de fond ..............

Et il voulut rendre un dernier hommage aux morts victorieux avec la totalité des survivants. La nuit tombait lorsque retentit pour la dernière fois sur le lieu de la bataille le cri de guerre de Salamandastron :: ioulaliiiiiiiie !!!
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